Dr. Titus Obidi Magomere, professeur renommé du département de biochimie, de microbiologie et de biotechnologie de l’université Kenyatta, est l’une des principales voix qui influencent le développement de l’édition du génome en Afrique.La génétique moléculaire, la sélection moléculaire des plantes, la biotechnologie et la biosécurité font partie des domaines d’expertise du Dr. Magomere. Sa participation à l’initiative du NASAC concernant la technologie d’édition de gènes a été une part essentielle de ses efforts universitaires et de recherche et a permis des avancées notables dans sa recherche et son enseignement de la biotechnologie et de l’édition du génome. Elle a également amélioré sa capacité à planifier et à mener à bien des initiatives de recherche visant à améliorer les cultures grâce à l’application de technologies de sélection de pointe. En particulier, il est désormais en mesure d’interagir plus activement avec les agriculteurs, les étudiants et les parties prenantes de la région grâce à l’extension de ses efforts de sensibilisation.
Il souligne que le développement de plates-formes de communication bien informées et fondées sur la science a été l’un des résultats les plus significatifs de l’initiative. Celles-ci ont facilité la diffusion des informations sur l’édition du génome dans les réseaux continentaux, régionaux et locaux. Grâce à ces plateformes, il a pu communiquer et s’engager avec des membres importants de l’écosystème biotechnologique, notamment des développeurs, des régulateurs, des législateurs et des acteurs du monde des affaires. Il estime que ce type d’engagement est essentiel au développement responsable de cette technologie.
Bonjour et bonne réception du deuxième numéro de notre bulletin électronique NASAC pour 2025. Ce numéro offre une occasion opportune de réfléchir aux développements révolutionnaires de l’innovation, de la recherche et de la politique en Afrique.
Les travaux du Dr. Titus Obidi Magomere de l’Université Kenyatta, dont le leadership en matière d’édition du génome symbolise l’élan scientifique florissant du continent, sont mis en lumière dans cette édition. Il est un bon exemple de la manière dont les scientifiques africains peuvent influencer les politiques, impliquer les communautés et créer des cadres réglementaires fondés sur la science grâce à sa participation à l’initiative du NASAC sur la technologie de l’édition des gènes. Il nous est rappelé que l’innovation responsable, soutenue par l’ouverture, la transparence et un discours inclusif, est essentielle pour réaliser le potentiel de l’édition du génome pour la croissance économique, la sécurité alimentaire et la résilience climatique.
Il est important de noter que nos académies membres continuent de maintenir les normes les plus élevées en matière d’excellence scientifique et de pertinence politique sur l’ensemble du continent.
La Nigerian Academy of Science (NAS) mérite des éloges pour sa récente discussion stratégique sur les enseignements tirés de la résistance aux antimicrobiens (LL4AMR). Il s’agit d’une étape importante dans la lutte contre l’un des problèmes de santé les plus importants de notre époque. La NAS renforce la voix de l’Afrique dans la gouvernance mondiale en s’inspirant des organisations scientifiques et politiques internationales telles que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). En outre, notre communauté scientifique est renforcée par les réalisations de 11 éminents Fellows admis à la NAS.
Nous sommes également heureux de féliciter le professeur Babajide Alo pour son « Hallmarks Labour Foundation Role Model Award » et le professeur Oluwole Familoni pour sa
nomination au Commonwealth Chemistry Board. Les futures générations de scientifiques africains sont toujours motivées par leur leadership.
En reconnaissance de ses contributions exceptionnelles en parasitologie, en épidémiologie et en matière de gouvernance universitaire, nous voulons tout particulièrement féliciter le professeur Ekanem Ikpi Braide FAS, ancien président de la NAS, pour sa nomination come professeur émérite.
Continuons à construire sur ces succès en allant de l’avant avec une éthique partagée d’honnêteté, de créativité et de coopération. Je réaffirme qu’à travers la communication, le renforcement des capacités et le partage des connaissances qui relient la science et la société, NASAC reste déterminée à renforcer le rôle de la science dans le développement de l’Afrique.
Cordialement,
MAHOUTON NORBERT HOUNKONNOU
Président, NASAC
Le NASAC a organisé son deuxième webinaire 2025 sur les Sessions de Renforcement des Synergies de l’Academie (ASBS 2025) le 5 juin 2025 intitulé « Renforcer le travail d’équipe régional ». Le webinaire a enregistré par environ 20 participants des secrétariats des académies africaines des sciences.
Dr. Jackie Kado, a souligné l’importance du travail collaboratif au sein des institutions et à travers le continent, en particulier si l’on considère la reconnaissance récente des centres régionaux africains par l’Assemblée générale du NASAC. Elle a souligné que l’ASBS visait à favoriser les connexions, à partager les connaissances et à renforcer la confiance entre les fonctionnaires des secrétariats au-delà des réunions formelles et des plans stratégiques. Elle a exprimé l’espoir que cette discussion inspirera une collaboration régionale plus intentionnelle dans la mise en œuvre des programmes du NASAC à travers l’Afrique.
Elle a introdit le Professeur Ishmael Masesane, président de la Botswana Academy of Science (BAS), qui a fait part de l’expérience de la BAS en matière de collaborations fructueuses dans la région de l’Afrique australe. Sa présentation a mis en lumière la collaboration de six académies d’Afrique australe (SADC) par le biais de webinaires, de réunions et d’autres engagements, qui ont ensemble promu la diversité, l’équité et l’inclusion du genres dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation.
Ces académies sont la Botswana Academy of Science (BAS), l’Academy of Science of South Africa (ASSAf), Zimbabwe Academy of Sciences (ZAS), Kingdom of Eswatini Academy of Sciences (KEAS), Lesotho Academy of Science and Technology (LAST) et Academy of Science in Malawi. Il a souligné les défis de la coopération régionale et l’importance d’inclure les femmes pour constituer une masse critique de scientifiques dans les pays à faible population. Le professeur Masesane a attribué la facilité de la collaboration aux liens historiques, aux défis communs, aux objectifs partagés et à l’engagement multipartite entre les académies.
Dr. Jackie Kado, directrice exécutive du NASAC, a participé au « Degrees Global Forum », qui s’est tenu au Century City Conference Centre du Cap, en Afrique du Sud, du 12 au 16 mai 2025. Cet événement important, organisé par « Degrees Initiative », a réuni des spécialistes du monde entier pour examiner les aspects politiques, sociaux et scientifiques de la modification du rayonnement solaire (SRM360).
Elle a eu l’honneur de prononcer le discours d’ouverture du forum en sa qualité de directrice exécutive du NASAC et de membre du bureau de « Degrees Initiative ».
Son discours a souligné l’importance des approches inclusives et fondées sur des données probantes pour les interventions climatiques telles que le MRS et le rôle crucial que jouent les institutions scientifiques africaines dans le débat mondial sur le climat.
Dr. Kado a participé à de nombreuses sessions lors de l’événement qui a exploré la relation complexe entre la science, la politique et la société dans la résolution des problèmes climatiques. Parmi les principaux points forts de l’engagement, on peut citer
- Promotion de l’engagement scientifique africain : Souligner le rôle pionnier du NASAC dans le renforcement des liens entre la science, la politique et la société, en particulier dans les domaines de la résilience climatique et du développement
- Mise en réseau et collaboration : Établir des liens avec des universitaires, des décideurs et des professionnels de l’industrie afin de trouver des projets conjoints pour les académies des sciences africaines dans le cadre de projets liés au
- Renforcer les voix africaines : Participation à un entretien avec les médias dans le but d’attirer l’attention sur les points de vue africains et les systèmes de connaissances traditionnelles dans le cadre des débats internationaux sur la politique climatique.
Le « Degrees Global Forum » a servi de précieuse plateforme pour renforcer la contribution du NASAC à l’élaboration de la politique climatique internationale et pour plaider en faveur d’une meilleure prise en compte de l’expertise scientifique africaine dans l’action climatique mondiale.
Dr. Jackie Kado, a également participé à la conférence inaugurale sur l’exploitation de la « zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) « pour l’intégration de l’enseignement supérieur, qui s’est tenue les 7 et 8 avril 2025 à Yaoundé, au Cameroun.
L’événement était co-organisé par OBREAL, l’Université panafricaine (PAU) et l’Association des universités africaines (AUA), et accueilli par l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC). Il a été soutenu par l’Initiative « Harmonisation de l’enseignement supérieur, Assurance-qualité et Accréditation en Afrique (HAQAA) »et par le gouvernement de Catalogne.
La conférence a rassemblé des décideurs politiques, des dirigeants d’universités, des chercheurs et des partenaires au développement d’Afrique et d’Europe pour examiner les synergies entre l’intégration économique et le développement de l’enseignement supérieur. Les discussions ont porté sur la façon dont l’AfCFTA peut être un catalyseur de la transformation des systèmes d’enseignement supérieur africains, avec un engagement commun à faire progresser les objectifs de développement du continent dans les deux domaines.
Lors de la séance d’ouverture, elle a souligné l’importance cruciale de permettre la libre circulation des connaissances et des compétences, affirmant qu’elle est tout aussi vitale que la libre circulation des biens et des services. Pour soutenir la mise en œuvre de l’AfCFTA et favoriser une croissance économique durable sur le continent, la Directrice exécutive a plaidé en faveur d’une augmentation des investissements dans la recherche et le développement, ainsi que de l’élimination des barrières juridiques qui entravent la reconnaissance mutuelle des qualifications académiques.
Comme principaux enseignements, la Conférence a :
- souligné le rôle essentiel de l’enseignement supérieur dans la réalisation des objectifs de l’AfCFTA.
- plaidé en faveur de politiques qui favorisent la mobilité académique et la reconnaissance mutuelle des
- appelé à une augmentation des investissements dans la recherche et le développement afin de soutenir une croissance économique inclusive et
La conférence s’est conclue par un consensus fort sur la nécessité de programmes de formation complets pour sensibiliser à l’intersection de l’intégration de l’économie et de l’enseignement supérieur. Les participants ont également réaffirmé l’importance de la production soutenue de connaissances, du multilinguisme et de l’inclusion pour faire avancer l’agenda de l’AfCFTA.
La Nigerian Academy of Sciences, en collaboration avec l’Académie nationale américaine de médecine et l’Université de Boston, a organisé un atelier de dialogue stratégique sur les enseignements tirés de la résistance aux antimicrobiens (LL4AMR) les 28 et 29 avril 2025 à Lagos, au Nigeria. L’atelier a rassemblé des experts internationaux pour contribuer aux efforts des organisations quadripartites en vue d’établir un groupe indépendant sur la résistance aux antimicrobiens. L’événement visait à tirer des enseignements des groupes scientifiques internationaux existants, notamment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), afin d’éclairer la structure et la gouvernance d’un organisme indépendant similaire chargé de la résistance aux antimicrobiens.
Le 22 mai 2025, la NAS a admis 11 éminents scientifiques – dont un membre étranger – au titre de membres de l’Académie lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Abuja. Les nouveaux membres ont été élus lors de l’Assemblée générale annuelle de l’Académie en janvier 2025. La cérémonie d’admission a été précédée d’une conférence publique intitulée « Recherche innovante et partenariats stratégiques : Catalyseurs pour un développement institutionnel durable »,donnée par le professeur Babatunde Rabiu, membre de la Nigerian Academy of Sciences (FAS).
Le professeur Oluwole Familoni, FAS, professeur de chimie et trésorier sortant de l’Académie nigériane des sciences, a été nommé membre du bureau du Commonwealth Chemistry à partir de mai 2025. Son mandat de trois ans au bureau souligne la contribution continue de l’Académie au leadership scientifique international.
Le professeur émérite Babajide Alo, FAS, a reçu le prix du modèle de la Hallmarks Labour Foundation en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la science. Professeur émérite de chimie organique, M. Alo a précédemment occupé le poste de secrétaire aux affaires étrangères de la Nigerian Academy of Science.
L’université de Calabar a décerné le titre de professeur émérite au professeur Ekanem Ikpi Braide, FAS. Le professeur Braide est un expert renommé en parasitologie et en épidémiologie, ancien Président de l’Académie nigériane des sciences et ancien Vice- recteur de l’Université de technologie de Cross River (CRUTECH) et de l’Université fédérale de Lafia (FULAFIA).
Un nouveau rapport intitulé « The State of Laboratory Biosafety and Biosecurity in the SADC Region », réalisé par l’Academy of Science of South Africa (ASSAf), met en évidence des lacunes et des possibilités importantes en matière de biosécurité et de sûreté biologique en laboratoire dans les 16 États membres de la SADC. L’étude, basée sur des consultations d’experts, des examens documentaires et des ateliers régionaux, révèle des structures de gouvernance fragmentées, une capacité de diagnostic limitée au-delà des laboratoires à haut niveau de confinement et une pénurie de personnel qualifié dans les secteurs de la santé humaine et vétérinaire.
Les principales constatations portent sur l’incohérence des cadres juridiques, l’accréditation limitée des laboratoires et la faiblesse des systèmes de gestion des échantillons et d’élimination des déchets. Pour y remédier, l’étude recommande de renforcer les mécanismes juridiques, d’investir dans des infrastructures de laboratoire durables, d’encourager la collaboration régionale, d’étendre les programmes de formation et d’adopter l’approche “Une seule santé” pour harmoniser les systèmes dans tous les secteurs.
Le président de l’ASSAf, le professeur Thokozani Majozi, a souligné l’importance du renforcement de la biosécurité et de la sûreté biologique en tant qu’impératif de santé publique.
L’étude appelle à une action régionale urgente et coordonnée et à des investissements soutenus pour atténuer les risques biologiques et renforcer la sécurité sanitaire dans toute l’Afrique australe.
L’ASSAf a le plaisir d’annoncer les lauréats des 2025 Humanities Book Prize Awards. Ces prix reconnaissent et célèbrent les contributions exceptionnelles d’universitaires à la connaissance humaniste et au discours intellectuel en Afrique du Sud.
Le professeur Hugo ka Canham a reçu le Prix 2025 d’« ASSAf Humanities Book » pour son livre Riotous Deathscapes. Dans cet ouvrage novateur, Canham présente « la théorie Mpondo » – un cadre ancré dans les modes de connaissance indigènes et noirs – en explorant la résilience du peuple amaMpondo dans la province sud-africaine du Cap- Oriental. Il examine les intersections entre la vie, la mort et l’oppression systémique, en mettant l’accent sur les liens ancestraux et le monde naturel en tant que sites de résistance.
L’Académie guinéenne des sciences (ASG) est fière d’annoncer que les professeurs Abdoulaye Touré et Alpha Kabinet Keita, tous deux membres correspondants de l’ASG, ont reçu conjointement le prix Christophe Mérieux 2025. Cette prestigieuse distinction internationale reconnaît leurs contributions exceptionnelles à la lutte contre les maladies infectieuses, renforçant ainsi le rôle central de la science africaine sur la scène mondiale.
Doté de 500 000 euros, le prix Christophe Mérieux est décerné chaque année pour soutenir la recherche scientifique dans les pays en développement sur les maladies infectieuses. Le prix 2025 ne rend pas seulement hommage aux réalisations des Professeurs Touré et Keita, mais souligne également l’importance d’un investissement soutenu dans la recherche et l’innovation menées par les africains.
- Professeur Abdoulaye Touré
Pharmacien et épidémiologiste de renom, le Professeur Touré est le directeur du Centre guinéen de recherche et de formation en infectiologie (CERFIG). Il a joué un rôle de premier plan dans les réponses apportées par la Guinée aux crises sanitaires, notamment Ebola, les arbovirus, le VIH et le COVID-19. Son leadership a permis de renforcer la surveillance épidémiologique et la préparation des systèmes de santé dans toute l’Afrique de l’ouest.
· Professeur Alpha Kabinet Keita
Médecin virologue et expert en diagnostic génomique et en surveillance des pathogènes, le Professeur Keita est directeur adjoint du CERFIG et Recteur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Ses recherches pionnières sur les virus émergents ont permis de faire progresser de manière significative les stratégies de détection précoce et de réponse aux menaces sanitaires.
Cette reconnaissance met en lumière l’impact de la science collaborative et africaine dans la résolution des problèmes de santé mondiaux. Les professeurs Touré et Keita illustrent l’excellence, la résilience et la vision nécessaires pour assurer un avenir plus sain et plus sûr.
L’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) a organisé une conférence internationale et transdisciplinaire sur le thème « Les mathématiques : une discipline fondamentale et son « efficacité déraisonnable ». La conférence a eu lieu du 20 au 22 mai 2025.
La conférence a rassemblé des chercheurs, des éducateurs, des décideurs et des étudiants de toute l’Afrique et d’ailleurs pour réfléchir au rôle central des mathématiques dans le développement scientifique, l’éducation et l’innovation. Les participants se sont penchés sur le déclin mondial inquiétant de l’enseignement des mathématiques et ont discuté de stratégies visant à raviver l’intérêt et à renforcer l’apprentissage des mathématiques à tous les niveaux.
Les points forts sont les suivants :
- présentations sur l’intégration des mathématiques dans l’intelligence artificielle, la science des données et la cybersécurité.
- tables rondes sur l’impact des mathématiques sur les sciences sociales, les sciences humaines, les arts et la culture
- contributions à l’examen des mathématiques dans l’agriculture, les soins de santé et les sciences de l’environnement
- échanges sur les réformes éducatives et les stratégies visant à améliorer l’enseignement des mathématiques
La conférence a favorisé le dialogue interdisciplinaire et souligné la valeur des mathématiques pour relever les défis du monde réel. Elle s’est conclue par des recommandations concrètes destinées aux décideurs politiques, aux éducateurs et aux institutions académiques.
Le Réseau des Académies africaines des Sciences (NASAC) a été créé le 13 décembre 2001 à Nairobi, au Kenya, et est actuellement le réseau affilié de l’InterAcademy Partnership (IAP) en Afrique.
Le NASAC est un réseau d’académies des sciences d’Afrique créees sur la base du mérite, qui aspire à faire entendre la « voix de la science » aux décideurs politiques et aux responsables de l’élaboration des politiques à l’intérieur et à l’extérieur du continent. Le NASAC se consacre au renforcement des capacités des académies nationales des sciences existantes et se fait le champion de la cause de la création de nouvelles académies là où il n’en existe pas.
En janvier 2023, le NASAC se composait des trente (30) membres suivants :
- African Academy of Sciences (AAS)
- Algerian Academy of Science and Technology (AAST)
- National Academy of Sciences, Arts and Letters of Benin (ANSALB)
- Botswana Academy of Sciences (BAS)
- The National Academy of Sciences, Arts and Letters of Burkina Faso (ANSB)
- Burundi Academy of Sciences and Technology (BAST)
- Cameroon Academy of Sciences (CAS)
- National Academy of Sciences and Technologies of Congo (ANSTC)
- Congolese Academy of Sciences (ACCOS) Democratic Republic of the Congo
- Academy of Sciences, Arts, Cultures of Africa and African Diasporas (ASCAD), Cote d’Ivoire
- Academy of Scientific Research and Technology (ASRT), Egypt – Provisional Member
- Kingdom of Eswatini Academy of Sciences (KEAS) – Provisional Member
- Académie des Sciences du Mali (ASM)
- Académie des Sciences du Guinée (ASG)
- Ethiopian Academy of Science (EAS)
- Ghana Academy of Arts and Sciences (GAAS)
- Kenya National Academy of Sciences (KNAS)
- Madagascar’s National Academy of Arts Letters and Sciences
- Mauritius Academy of Science and Technology (MAST)
- Hassan II Academy of Science and Technology in Morocco
- Academy of Sciences of Mozambique (ASM)
- Nigerian Academy of Science (NAS)
- Rwanda Academy of Sciences (RAS)
- Academy of Sciences and Techniques of Senegal (ANSTS)
- Academy of Science of South Africa (ASSAf)
- Sudanese National Academy of Science (SNAS)
- Tanzania Academy of Sciences (TAS)
- National Academy of Sciences, Arts and Letters of Togo (ANSALT)
- Tunisia Academy of Sciences Arts and Letters
- Uganda National Academy of Sciences (UNAS)
- Zambia Academy of Sciences (ZaAS)