Webinaire sur la durabilité des transports en Afrique : Le rôle des innovations, des technologies et des cadres politiques
Le Réseau des académies africaines des sciences (NASAC), l’InterAcademy Partnership (IAP), l’AUDA-NEPAD’s African Union High Level on Emerging Technologies et le Calestous Juma Executive Dialogue ont organisé un webinaire sur le thème Driving Transport Sustainability in Africa : Le rôle des innovations, des technologies et des cadres politiques le 6 août 2024. Les discussions au cours du webinaire étaient basées sur le rapport publié par le NASAC et l’IAP intitulé « decarbonation des transports en Afrique : opportunités, défis et options politiques : Opportunités, défis et options politiques ».
Le webinaire, qui a réuni environ 118 personnes, a mis en lumière le rôle de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) dans le programme de décarbonisation et dans le contexte du réseau routier de l’Afrique. Msingathi Sipuka, chef de cabinet de l’AUDA-NEPAD, a souligné l’importance de la décarbonisation des transports pour la décennie de mise en œuvre accélérée de l’Agenda 2063 de l’Afrique. Au cours du débat, le rôle significatif des véhicules électriques et des infrastructures nécessaires a été mis en évidence comme moyen de relever le défi mondial du changement climatique et d’améliorer le statut socio-économique du continent. La nécessité d’adapter les meilleures pratiques mondiales en matière d’innovation aux contextes et aux besoins locaux, le rôle essentiel de la politique dans la promotion du transport durable et la collaboration entre les gouvernements et les entreprises pour faire avancer les projets de transport durable ont également été explorés.
Le webinaire s’est conclu par un appel à accélérer l’adoption de technologies nouvelles et émergentes dans le secteur des transports, telles que les véhicules électriques et les solutions d’énergie renouvelable, à harmoniser et à créer de nouvelles politiques qui encouragent les pratiques durables et le développement des infrastructures, et à renforcer les partenariats entre les organismes régionaux tels que l’Union africaine, les gouvernements, les entreprises, les académies des sciences et les communautés afin de mettre en place des solutions efficaces et évolutives.
Mot du Président
Nous sommes ravis de partager avec vous la troisième édition du bulletin d’informations du NASAC, dans lequel nous soulignons nos réalisations, nos efforts en cours et nos initiatives futures visant à améliorer les conseils scientifiques et la collaboration à travers l’Afrique.
Récemment, j’ai eu l’occasion, avec notre vice-présidente, le professeur Rajaa Cherkaoui El Moursli, le professeur Gina El-Feky et le président de l’Académie de la recherche scientifique et de la technologie (ASRT), de rencontrer le ministre égyptien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Ayman Ashour. Cette réunion a porté sur l’engagement de l’Égypte à intensifier son soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique en Afrique, ainsi que sur le maintien de l’adhésion de l’ASRT au NASAC.
J’ai également le plaisir de rendre compte de nos récentes séances de webinaires sur le renforcement des synergies entre les académies (ASBS) et l’initiative de développement des académies (ADI), qui se sont avérées essentielles pour favoriser le dialogue et le partage des meilleures pratiques entre nos académies. Ces sessions sont essentielles pour cultiver des partenariats interdisciplinaires qui stimulent l’innovation.
L’un des points forts de nos activités récentes a été le webinaire NASAC, IAP et AUDA-NEPAD intitulé « Driving Transport Sustainability in Africa : Le rôle des innovations, des technologies et des cadres politiques ». Cet événement a rassemblé des experts, des décideurs politiques et des acteurs de l’industrie pour discuter des approches innovantes et des solutions politiques nécessaires pour faire progresser les systèmes de transport durables sur le continent. Votre participation à ces discussions est essentielle pour élaborer des stratégies efficaces permettant d’atteindre nos objectifs en matière de développement durable.
Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de la prochaine réunion annuelle des académies africaines des sciences (AMASA 2024), qui se tiendra à Alger, en Algérie, sur le thème « Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique ». Cet événement servira de plateforme cruciale pour le réseautage, la collaboration et l’échange d’idées. J’encourage toutes les académies membres à y participer activement, car vos points de vue et vos contributions sont inestimables pour notre mission collective.
Tandis que nous allons de l’avant, restons fermes dans notre engagement à faire progresser la science et l’innovation pour l’amélioration de la société. Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour l’Afrique.
Un grand merci pour votre soutien continu et votre dévouement au NASAC.
Cordialement
PROF. MAHOUTON NORBERT HOUNKONNOU
Président, NASAC
Séances de renforcement de la synergie de l'Académie (ASBS)
Le 5 septembre 2024, le Réseau des académies africaines des sciences (NASAC) a organisé une réunion d’engagement virtuelle intitulée « Engagement efficace des parties prenantes », qui fait partie de la série des sessions de renforcement de la synergie des académies (ASBS). Environ 18 membres du personnel des académies nationales des sciences de toute l’Afrique ont participé à la réunion. L’objectif de la réunion était de partager des pratiques éprouvées pour engager un éventail diversifié de parties prenantes, y compris les organismes gouvernementaux, les institutions de recherche, les organisations régionales et internationales, les partenaires de l’industrie et les communautés locales. En outre, la réunion devait servir de plateforme pour créer une synergie en établissant des réseaux et des relations entre les participants.
La principale intervenante de la réunion était Bibiana Iraki, de l’ISAAA Africenter, experte en communication et en engagement des parties prenantes. Sa présentation s’est concentrée sur les différents outils et techniques pour un engagement efficace des parties prenantes. Les principaux outils et techniques abordés sont la cartographie mentale, la cartographie de l’évaluation des parties prenantes et la cartographie du réseau des parties prenantes. Bibiana a souligné l’importance unique de la cartographie du réseau des parties prenantes, en mettant en évidence son rôle dans le déverrouillage et la navigation dans des systèmes complexes d’engagement des parties prenantes. La réunion comprenait également des sessions interactives de questions et réponses (Q&R), permettant aux participants de demander des éclaircissements et de partager leurs points de vue sur le sujet. Les sessions interactives de questions-réponses ont facilité un échange participatif d’idées, améliorant ainsi le travail en réseau et l’apprentissage des participants. Consultez notre site web sur ce lien pour plus d’informations sur l’ASBS.
Webinaire de l'Academy Development Initiative (ADI) sur le thème « Maintenir la viabilité financière avec l'indépendance »
Le 12 septembre 2024, le NASAC a organisé une réunion virtuelle sur le thème « Maintenir la viabilité financière avec l’indépendance » dans le cadre de sa série d’initiatives de développement de l’académie (ADI). La réunion a rassemblé plus de 20 participants issus d’académies existantes et de nouvelles académies potentielles.
Dr. Christian Acemah, secrétaire exécutif de la Uganda National Academy of Sciences (UNAS) et principal intervenant de la session, a présenté le thème de la réunion en s’appuyant sur l’expérience de l’UNAS. Il a donné un aperçu de la durabilité financière, soulignant la nécessité pour les académies d’établir des modèles financiers solides qui leur permettent de fonctionner de manière indépendante
Il a également mis en évidence les différentes sources de financement, y compris les partenariats avec le secteur privé, les agences gouvernementales et les donateurs internationaux, qui sont essentielles pour soutenir les opérations des académies. M. Acemah a également souligné l’importance de maintenir l’indépendance tout en recherchant ces possibilités de financement. « Tant qu’il ne s’agit pas de votre argent, vous ne pouvez pas réussir », a-t-il déclaré. Il a également déclaré que l’indépendance financière est essentielle pour maintenir l’intégrité et la crédibilité des académies, en veillant à ce que leurs avis scientifiques restent à l’abri des influences extérieures.
L’intervenant a également souligné la valeur de la collaboration multisectorielle et de la mise en réseau. Il a rappelé qu’en formant des partenariats avec des universités, des instituts de recherche et des industries, les académies peuvent non seulement améliorer leur base de ressources, mais aussi élargir leur impact au sein de la communauté scientifique. En outre, M. Acemah a plaidé en faveur de l’apprentissage par les pairs entre les académies, en encourageant le partage des connaissances et l’échange des meilleures pratiques. Il a également souligné que l’investissement dans la formation continue et le développement professionnel du personnel est essentiel pour naviguer efficacement dans le paysage complexe du financement. Un personnel responsabilisé peut mieux gérer les ressources financières et rechercher de nouvelles possibilités de durabilité. Consultez notre site web sur ce lien pour plus d’informations .
Rencontre entre le président du NASAC et le ministre égyptien de l'éducation
Le 11 août 2024, le président du NASAC, Prof. Norbert Hounkonnou, le vice-président, Prof. Rajaa Cherkaoui El Moursli, et Prof. Gina El-Feky, présidente de l’Académie de la recherche scientifique et de la technologie (ASRT) ont rencontré S.E. Mohamed Ayman Ashour, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Égypte. La rencontre a porté sur l’engagement de l’Égypte à intensifier son soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique en Afrique. La réunion a souligné l’importance de la collaboration entre les communautés scientifiques africaines et les décideurs politiques.
NASAC représentée à la Conférence des membres associés (CAM) de l'Organisation de coopération du Sud (OSC)
L’Organisation de coopération du Sud (OSC) a tenu la deuxième session ordinaire de la Conférence des membres associés (CAM) les 27 et 28 juin 2024 au siège de l’OSC à Addis-Abeba, en Éthiopie. Le NASAC était représenté par son président et le président sortant de la Conférence des membres associés de l’OSC, le Prof. Mahouton Norbert Hounkonnou et le Dr. Evans Avedi, Partnership and Outreach Manager. La conférence a été ouverte par le Prof. Hounkonnou qui a présenté le premier rapport annuel de la CAM en soulignant ses principales activités et les étapes à franchir d’ici 2023.
La conférence a réuni neuf (9) membres associés et a mis en lumière les engagements et contributions significatifs des membres associés dans l’élaboration et l’avancement de la mission d’OSC. La réunion a souligné qu’à travers ses programmes phares, ses engagements bilatéraux et multilatéraux, et une série d’initiatives et d’événements stratégiques, OSC a renforcé son rôle en tant qu’organisation centrale promouvant la transformation collective et le développement inclusif parmi les pays du Sud.
Congolese Academy of Sciences (ACCOS)
Le 26 juillet 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Académie congolaise des sciences (ACCOS) et le ministère national de la santé se sont réunis pour discuter des stratégies de partage d’informations exactes avec le public avant le lancement de nouveaux vaccins en République démocratique du Congo. Il est largement reconnu que la sensibilisation du public est cruciale pour promouvoir l’acceptation de la vaccination et éviter de tomber dans la désinformation. Par exemple, lors de la pandémie de COVID-19, les informations erronées diffusées par les médias sociaux ont considérablement entravé les efforts de vaccination. De même, l’introduction récente des vaccins contre la variole et le paludisme pourrait se heurter à des difficultés si le public n’est pas correctement informé.
Académie des sciences, des arts et des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) Nouveaux membres du bureau
L’Académie des sciences, des arts et des cultures (ASCAD) a le plaisir d’annoncer la nomination de ses nouveaux membres du bureau, qui prennent effet immédiatement.
Le Professeur Augustin ANASSE a été nommé secrétaire par intérim de l’ASCAD. Professeur émérite de gestion à l’Université A. Ouattara de Bouaké, le Professeur Anasse succède au Professeur Gilbert Marie AKE N’GBO, qui vient de prendre le rôle de Président de l’ASCAD suite à son élection en juin 2024.
A l’Académie des Lettres et Sciences Humaines, le Professeur Virginie KONANDRI, professeur de littérature à l’Université F. Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, assurera le secrétariat par intérim, en remplacement du Professeur Jérémie KOUADIO.
Par ailleurs, Mme Werewere Liking GNEPKO, manager et éducatrice au sein du KIYI Culture Group, a été élue nouvelle vice-présidente de l’ASCAD.
Kenya National Academy of Sciences (KNAS) announcements and appointments
Prof. Ratemo W. Michieka
Le président du KNAS, le président du bureau de la NRF du Kenya, l’ancien vice- chancelier (VC) de Kenyatta University of Agriculture and Technology (JKUAT) et professeur de malherbologie/environnement, a été nommé chancelier de l’université de Tharaka, avec effet en juin 2024.
Prof. Waceke Wanjohi
La vice-présidente du KNAS et professeur de nématologie végétale a été nommé vice-chancelier adjoint de l’université Kenyatta à compter d’avril 2024. Vice- chancelier de l’Université Kenyatta à partir d’avril 2024.
Prof. Josephine K. W. Ngaira
Membre et trésorier honoraire du KNAS et également professeur de géographie (imatologie), a été nommé par le ISC membre du comité scientifique du programme de recherche intégrée sur les risques de catastrophes (IRDR) à partir de juin 2024.
Academy of Science of South Africa (ASSAf)
Un atelier organisé récemment par la Academy of Science of South Africa, Botswana Academy of Sciences(BAS), Kingdom of Eswatini Academy of Sciences et Lesotho Academy of Sciences and Technology a mis en lumière les efforts déployés pour intégrer les systèmes de connaissances indigènes (IKS) dans les soins et les politiques de santé mentale dans les trois pays. Le rapport de l’ASSAf qui en résulte met en évidence les collaborations fructueuses entre les guérisseurs traditionnels et les professionnels de la santé mentale, favorisant ainsi des soins holistiques et sensibles à la culture. Lisez et téléchargez ici.
Uganda National Academy of Sciences (UNAS)
David M. Serwadda et Phillipa Musoke, membres de la Uganda National Academy of Science, ont été nommés professeurs émérites à vie à l’école de santé publique de l’université de Makerere. Cette décision a été prise lors de la 489e réunion du conseil de l’université de Makerere. Consultez ce lien pour plus d’informations.
Renforcer le conseil scientifique : Initiative de renforcement des capacités de l'Académie mauricienne des sciences et des technologies (MAST)
L’Académie mauricienne des sciences et de la technologie (MAST) a récemment bénéficié d’une subvention de renforcement des capacités du NASAC-IAP visant à améliorer ses capacités de conseil scientifique. Le projet, intitulé « Strengthening Science Advice Capability of MAST : Focusing on Food Security » (Renforcement de la capacité de conseil scientifique du MAST : focalisation sur la sécurité alimentaire), a joué un rôle essentiel dans l’avancement du rôle du MAST en matière de soutien au développement politique, en particulier dans le domaine de la sécurité alimentaire.
En collaboration avec la Academy of Science of South Africa et le Science Advice Working Group de la Global Young Academy, le MAST a réussi à renforcer ses capacités internes, ce qui a eu un impact sur les discussions relatives à la sécurité alimentaire à Maurice, et a abouti à la production d’une brochure critique intitulée « Empowering Food Security in Mauritius : Advancing Crop and Livestock Production – An Overview with Recommendations to Policymakers ».
Cette publication, lancée le 1er août 2024 par le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, propose des recommandations stratégiques visant à favoriser une production agricole et animale durable. Elle peut être téléchargée sur le site web de l’Académie.
En outre, le projet a abouti à la création du nouveau site web du MAST (https://www.mastmu.org), conçu pour accroître la visibilité de l’Académie et améliorer la communication avec les parties prenantes.
Figure 1. Lancement du site web du MAST (à gauche) et de la brochure sur la sécurité alimentaire par le ministre mauricien de l’agro-industrie et de la sécurité alimentaire (3e à partir de la gauche) sur les deux photos, en présence des membres du bureau du MAST.
Le projet a également renforcé les capacités des chercheuses en début de carrière, qui ont joué un rôle essentiel dans l’initiative. La participation de membres de la South African Young Academy et de la Mauritius Young Academy Initiative met en évidence la collaboration régionale qui est au cœur des objectifs stratégiques du NASAC.
Le Réseau des Académies africaines des Sciences (NASAC) a été créé le 13 décembre 2001 à Nairobi, au Kenya, et est actuellement le réseau affilié de l’InterAcademy Partnership (IAP) en Afrique.
Le NASAC est un consortium d’académies des sciences fondées sur le mérite en Afrique qui aspire à faire entendre la « voix de la science » aux décideurs politiques et aux responsables de l’élaboration des politiques à l’intérieur et à l’extérieur du continent. Le NASAC se consacre au renforcement des capacités des académies nationales des sciences existantes et se fait le champion de la cause de la création de nouvelles académies là où il n’en existe pas.
En janvier 2023, le NASAC se composait des trente (30) membres suivants :
- African Academy of Sciences (AAS)
- Algerian Academy of Science and Technology (AAST)
- Académie nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (ANSALB)
- Botswana Academy of Sciences (BAS)
- Académie nationale des Sciences, Art et Lettres du Burkina (ANSBB-BF)
- Burundi Academy of Sciences and Technology (BAST)
- Cameroon Academy of Sciences (CAS)
- Académie nationale des Sciences et Technologies du Congo (ANSTC)
- Académie congolaise des Sciences (ACCOS) – DRC
- Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines, Cote d’Ivoire (ASCAD)
- Academy of Scientific Research and Technology, Egypt (ASRT) – Membre provisoire
- Kingdom of Eswatini Academy of Sciences (KEAS) – Membre provisoire
- Ethiopian Academy of Science (EAS)
- Ghana Academy of Arts and Sciences (GAAS)
- Kenya National Academy of Sciences (KNAS)
- Madagascar’s National Academy of Arts Letters and Sciences
- Mauritius Academy of Science and Technology (MAST)
- Hassan II Academy of Science and Technology in Morocco
- Academy of Sciences of Mozambique (ASM)
- Nigerian Academy of Science (NAS)
- Rwanda Academy of Sciences (RAS)
- Académie des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS)
- Academy of Science of South Africa (ASSAf)
- Sudanese National Academy of Science (SNAS)
- Tanzania Academy of Sciences (TAS)
- Académie nationale des Sciences, Arts et Lettres du Togo (ANSALT)
- Tunisia Academy of Sciences Arts and Letters
- Uganda National Academy of Sciences (UNAS)
- Zambia Academy of Sciences (ZaAS)
- Zimbabwe Academy of Sciences (ZAS)